« Le haïku n’oublie jamais la danse frémissante de la partie et du tout. Œuvrant à un réenchantement généralisé, il remercie la vie, partout où elle s’improvise – de commencement en commencement. Suggérant, sollicitant – des vers luisants aux comètes, du grain de riz à la galaxie – une solidarité universelle du vivant, malgré la mort, malgré la souffrance. Il y a là, entre intuition et attention, un sentiment d’appartenance à la totalité sensible. Une esthétique qui est toujours une éthique – une éthique de l’amour ultime. »
Corinne Atlan et Zéno Bianu, Anthologie du poème court japonais (Poésie / Gallimard, 2002 © Éditions Gallimard)
Après un temps d’écriture de haïkus, puis un second temps de retranscription des haïkus inventés sur des galets, ils viendront remplir la fontaine d’Héva et la fontaine des Thermes, et ainsi former deux installations poétiques et interactives : qui veut pourra, durant le festival, emporter le “galet haïku” de son choix. Les galets qui n’auront pas été emportés à l’issue du festival pourront être disséminés dans la rivière…