Lieu : Kiosque à musique
Horaire : 21h20
Après de beaux moments d’échange entre Tropicaduo, Alexis BIÈGUE et son groupe, les musiciens vous donnent rendez-vous pour leur restitution.
Ambiance festive, légère, joyeuse garantie ! Qualité 100% péi !
Alexis BIÈGUE est un habitant d’Hell-Bourg qui a pour habitude de faire retentir sa guitare en ville.
Tropicaduo, fondé par Jean-Luc TRULÈS, auteur compositeur et interprète de nombreux titres faisant partie intégrante de notre paysage musical, revisite les standards réunionnais.
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Apré in gayar moman partaj ansanm Tropicaduo, Alexis BIÈGUE ansanm son group la muzik, bann muzisien i done anou randévou pou amont sak zot la fé.
Lanbians salvèrt, trankil, gayar garanti ! Kalité 100% péi !
Alexis BIÈGUE lé in moun Hell-Bourg toultan i fé sone son gitar an vil.
Tropicaduo, Jean-Luc TRULÈS la mét dobout, in lotèr in konpozitèr in linterprèt la fé bonpé morso la rant dan nout péizaj la muzik, i vavang dann klasik rénioné.
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After beautiful moments shared with Tropicaduo, Alexis BIÈGUE and his group, the musicians invite you to their restitution.
Conception : Anne FONTAINE
Réalisation : Les enfants de l’école
Roland SELLIER de Hell-Bourg
Remerciements : Art Sud et Les Arts du Feu à Saint-Joseph
Coordination collaborative avec l’équipe pédagogique de l’école Roland SELLIER
Cette installation est un remerciement, une prière dédiée à nos montagnes et à nos enfants. C’est eux.elles qui deviendront les gardien.ne.s de l’équilibre fragile de nos montagnes, nos forêts, nos jardins et nos cultures. Intervenir avec les enfants à Salazie était comme redécouvrir la fragilité des relations humaines et notre rapport au monde, le notre, intérieur et celui des autres. C’était recevoir en cadeau les sourires des enfants et leur attention dans chaque geste. C’était voir la surprise dans la découverte d’un matériau qu’ils ne connaissaient pas bien ou pas du tout. C’était le moment de cueillir un paysage d’une autre manière, avec l’intensité du corps et du soleil. C’était le moment de l’enchantement et de découvrir ce qui nous entoure, au cœur des montagnes.
Kas flèr pou dobout anparmi la vi !
Kas mang pou ral lodèr lo tan i pas !
Kas brèd pou manz a li !
Kas fèy pou tizane a li !
Pou anpar lo déor ramèn ali par anndan !
Mi mars, mi gèt, mi pran la fors dann listwar bitasyon.
Mi vol in zimaz krwazman lontan ek isi zordi.
Mi pran lo tan dérouy mon zyé dan la kour
La mem mem na tout mon vi, bann pyédbwa, mon zarboutan
In ti grèn, in ti zafèr mèm, la pou grandi dousman dousman dann karo la tèr
La pou débat pou amont son gayar son méyèr.
Afors afors oila k’mi antan le kozé bann flèr !
Banna i rakont a mwin tout zot voyaz dann zalizé,
dann béké zoizo,
dosou mon pyé,
dann tourbiyon loséan,
dann solèy,
Ala zot la dann krè mon min.
– Anne Fontaine
Horaires du 12 novembre : 16h 17h30 18h30 20h40
Horaires du 13 novembre : 15h30 17h 18h 19h10
Domoun i di nou rakont zistoir mantèr. Nou fé rant la vi domoun Salazie dan nout rakontaz, zistoir demoun la désid èm azot malgré zot lantouraz.
Quand les histoires d’amour du cirque de Salazie rejoignent les légendes et les contes d’ici, des histoires d’amours impossibles prennent vie par la force des sentiments. C’est dans le labyrinthe végétal que vous croiserez ces personnages, mais également ceux que les habitants du cirque nous ont présentés à travers leurs paroles et le récit de leurs histoires d’amours. Banna i vé pa zot i èm, dan Salazie i fé kan mèm.
Lèr zistoir lamour lo Sirk Salazie i fonn dann léjand, dann kont isi-minm.
Zistoir lamour inposib i pran la vi ansanm la fors santiman. Sa dann labirinte la natir sa, wa kroiz so bann pérsonaj, méo si sak domoun lo sirk la prézant anou dan zot kozé ét dann rakontaj zistoir zot kèr.
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When the love stories of the Cirque of Salazie join the legends and tales of the region. Stories of impossible love that come to life through the power of feelings. It is in the labyrinth of vegetation that you will come across these characters, but also those that the inhabitants of the cirque have introduced to us through their words and the telling of their love stories.
→ Travail social mené en amont de l’événement auprès des habitants et des gramouns pour récolter ces histoires.
Le bambou est une plante qui ponctue notre paysage depuis toujours, créant des espaces d’émerveillement et attire notre regard, de ses racines à ses cimes, en silence.
Souviens-toi de ce silence qui laisse place aux craquements sourds et mystérieux du bambou.
Souviens-toi du chant des bambous.
Ici les bambous t’invitent à créer et à découvrir ces sons.
Un bambou creux, plein, petit, grand i kose pas pareil.
Entrechoque-les comme le vent le ferait et écoute…
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Banbou in plant i trouv partou dann péizaj dopi lontan, i fé in léspas la mazi, i ral nout zié, dopi la rasine zikanlèr lo pié, dann silans.
Rapèl aou silans i kas ansanm gro krakman mistèr banbou.
Vi souvien lo shanté banbou.
Tèrla banbou lé la pou invant pou dékouv tout kalité lo son.
In banbou, dann kré, bien plin, kaniki, gran i koz pa paréy.
Bat banbou avék banbou kom lo van noré fé épila akout
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Bamboo is a plant that has for a long time punctuated our landscape, creating spaces of wonder, and silently drawing all of our eyes to it, all the way from its roots to its crowns.
Remember the silence that gives way to the muffled, mysterious crackling of the bamboo.
Remember the song of the bamboo.
Here the bamboo invites you to create and discover his sounds.
Hollow, full, small, and large bamboo do not speak the same.
Clash them as the wind would and listen…
Chaque jour de 15h à 21h
La « paille d’Italie », comme elle fut surnommée, a eu un grand succès au début du XXe siècle à La Réunion et en Europe. Les tresseuses de Salazie font perdurer la tradition et les techniques de cet artisanat. Pourtant peu sont celles et ceux qui souhaitent prendre le temps d’apprendre. Alors, le temps d’une journée, venez découvrir, apprendre et participer à la transmission de ce savoir en ajoutant une pièce à une autre pour former une longue tresse de paille chouchou.
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La pay l’Italie, kom té kri ali, lavé in gran suksé dann komansman XXèm sièk La Réunion
kom an Europ. Trésèz Salazie i pous dovan la tradision ansanm bann téknik lartizana la.
Mésomansa na poin bonpé i pran lo tan aprann. Alors, lo tan in zourné, vien dékouv, aprann, partisip la transmision konésans la lèr ou i kol in piès ansanm lot pou fé in gran très la pay shoushou.
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Known as “paille d’Italie”, the chouchou straw encountered great success at the beginning of the 20th century in Reunion and Europa. The twiner women of Salazie keep the tradition and techniques of this craft alive today. However, few are those who wish to take the time to learn. Thus, just for a minute, come and discover, learn and participate in the transmission of this knowledge by adding one piece to another to shape a long braid of chouchou straw.
Le cerf-volant garde en lui l’image de l’enfance, du temps passé, le souvenir de notre innocence et notre insouciance face à la vie. L’un après l’autre, sur différentes lignes de temps, ils en sont devenus les témoins. Aujourd’hui, ces liens entre les époques se sont rejoints et ont créé une brèche qui s’est ouverte dans les deux guetalis du village. Profitant de cet instant fugace, les cerfs-volants s’en sont échappés. Quels messages, quelles informations, quelles rumeurs vont être révélées ?
Lo sèrvolan i port limaz lanfans, lo tan pti, lo souvnans nout linosans, nout linsousians, dovan la vi. L’inn dérièr lot, dapré diféran ligne lo tan, la fine ariv témoin. Koméla, lo lianaz rant bann zépok la fonn an innsèl é la fandi léspas rant lo dé gétali lo vilaj. Zot la anprofit lo sikét lo tan pou shapé. Kèl mésaz, kél zinformasion, kél ladi lafé i sa sort déor ?
The kite keeps in itself the image of childhood, of the past time, the memory of our innocence and our carefree attitude towards life. One after the other, on different timelines, they have become witnesses of it. Today, these links between eras have come together and created a breach in the two guetalis of the village. Taking advantage of this fleeting moment, the kites have escaped. What messages, what information, what rumours will be revealed?
Son sujet est le quotidien des habitants du village. Il expérimente un procédé de tirage photographique innovant. C’est à partir de roches ou de galets broyés qu’il fabrique des pigments qu’il rend ensuite photosensibles.
Cette matière extraordinaire, issue de notre volcan et de notre terre, se retrouve alors dans la composition de ces tirages photographiques.
Ces photos, tirées à la main, sont une invitation à vivre une expérience visuelle et tactile. Au toucher, on peut ressentir cette texture en relief et voir les grains de la roche.
Les enfants ont participé à la réalisation des photographies depuis la collecte des roches jusqu’au tirage final.
En résidence en territoire scolaire avec les classes de l’école Roland Sellier de Hell-Bourg
Les galets et la terre prennent la parole. Ils nous racontent d’où ils viennent, ce qu’ils ont vu et entendu et nous révèlent les mouvements constants du paysage. Un langage se dévoile à travers les lignes, les courbes et autres formes géométriques qui s’entrechoquent, se fuient, se rencontrent et se mêlent sans bruit dans la kaz.
Les mouvements imperceptibles sont alors rendus visibles. Déambulez entre les lignes et prenez le temps de lire les Kozman.
Kozman galet est un pont entre le réel et l’imaginaire.
« Le haïku n’oublie jamais la danse frémissante de la partie et du tout. Œuvrant à un réenchantement généralisé, il remercie la vie, partout où elle s’improvise – de commencement en commencement. Suggérant, sollicitant – des vers luisants aux comètes, du grain de riz à la galaxie – une solidarité universelle du vivant, malgré la mort, malgré la souffrance. Il y a là, entre intuition et attention, un sentiment d’appartenance à la totalité sensible. Une esthétique qui est toujours une éthique – une éthique de l’amour ultime. »
Corinne Atlan et Zéno Bianu, Anthologie du poème court japonais (Poésie / Gallimard, 2002 © Éditions Gallimard)
Après un temps d’écriture de haïkus, puis un second temps de retranscription des haïkus inventés sur des galets, ils viendront remplir la fontaine d’Héva et la fontaine des Thermes, et ainsi former deux installations poétiques et interactives : qui veut pourra, durant le festival, emporter le “galet haïku” de son choix. Les galets qui n’auront pas été emportés à l’issue du festival pourront être disséminés dans la rivière…
Les élèves de l’école de Grand ilet vont être immergé dans une exploration multidimensionnelle de « La terre en mouvement », combinant la sculpture, le storytelling et la performance corporelle comme médiums pour naviguer à travers l’histoire, la géographie, et les légendes de l’île de La Réunion. Il vise à éveiller une conscience aiguë des forces naturelles et culturelles qui façonnent l’île de La Réunion, tout en favorisant une expression créative multidisciplinaire